Cérémonie de remise de 6. 000 tonnes d'engrais en réponse à l'appel du Président de la République

Le 28 mars 2013, a eu lieu, au Port Autonome de Dakar, la cérémonie de remise de 6.000 tonnes d’engrais (1 milliards 870 millions de francs CFA) au gouvernement sénégalais dans le cadre du Projet de sécurité alimentaire pour les agriculteurs défavorisés au titre de l’aide financière non remboursable du Japon. La cérémonie s’est déroulée, en présence de M. Yuji KUBO, chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade du Japon au Sénégal, de M. Ryuichi KATO, Représentant Résident de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et de M. Thierno Mademba GAYE, Directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural.

En avril 2012, tout au début du Mandat de Président S. E. M. Macky SALL, la région du Sahel, y compris le Sénégal, était confrontée à une grave crise alimentaire due à la sécheresse de 2011. Le Japon a immédiatement octroyé au Sénégal une série d’aides alimentaires, en réponse, à l’appel d’urgence à la solidarité lancé contre cette calamité par Monsieur le Président de la République.

En outre, le Japon a entretenu avec le Sénégal divers types de coopération, tél que la coopération technique, notamment le renforcement des capacités humaines, en vue d’appuyer le développement de l’agriculture. Il a aussi promis de partager ses techniques et son savoir faire avec les pays africaines dans le domaine agricole, à travers la coopération multilatérale.

En février 2013, le Japon a organisé au Sénégal, avec la participation des autorités compétentes chargée de l’agriculture de 23 pays, la Cinquième Assemblée Générale de la Coalition pour le Développement de la Riziculture en Afrique (CARD) qui a pour le but de doubler en 10 ans la production de riz en Afrique sub-saharienne, que le Japon a annoncé en 2008.

Cette aide va contribuer au développement du secteur agricole et à la consolidation de la sécurité alimentaire au Sénégal.

Lors de la cérémonie, M. GAYE a remercié le Japon pour son appui depuis de longues années. Il a souligné l’ambition des nouvelles autorités d’apporter des réponses durables à la question de l’autosuffisance en riz avec une production d’environ 1 600 000 tonnes de paddy à l’horizon 2018 et il s’est félicité que cette aide puisse promouvoir le développement du secteur agricole et la réduction de la pauvreté en milieu rural, en mettant fin à la dépendance actuelle de l’importation de la majorité de riz, de maïs consommés dans le pays.