Message de l’Ambassadeur IZAWA dans l'édition de mars 2023 du bulletin d'information électronique de l'Ambassade du Japon au Sénégal (le 6 mars 2023)
2023/3/6
Message de l’Ambassadeur IZAWA dans l'édition de mars 2023 du bulletin d'information électronique de l'Ambassade du Japon au Sénégal (le 6 mars 2023)
Le mois de février a été un peu froid, mais le temps s'est récemment un peu réchauffé et est devenu plus agréable. Comment allez-vous ?
Le 23 février, la JICA a organisé une séance de débriefing pour les anciens boursiers de l'initiative ABE, et le 24 février a eu lieu, le 40e anniversaire de la JOCV.
L'initiative ABE est un projet qui vise à établir des relations avec des entreprises japonaises en acceptant des hommes d'affaires sénégalais et en les formant dans des entreprises japonaises pour acquérir des compétences et un savoir-faire. La signification de ce projet est très importante pour bon nombre d’entreprises japonaises, qui, grâce à ce programme ont la possibilité de s’implanter et de développer leur bisness au Sénégal avec l’apport des Sénégalais qu'ils ont rencontré dans le cadre de ce projet. L'initiative ABE existe depuis 10 ans le nombre de Sénégalais qui ont participé à ce programme sont au nombre de 71 personnes. La JICA assure la promotion du réseau et l'Ambassade fournie un soutien.
JOCV est actif au Sénégal depuis plus de 40 ans. Comme vous le savez, les membres de JOCV vivent au Sénégal et travaillent avec la population locale pour promouvoir des projets de coopération. En tant que pays en développement, les membres de JOCV ont dû faire face à de nombreuses difficultés, mais ils les ont surmontées grâce à leur jeunesse et leur énergie qui leur ont permis de poursuivre leurs activités. En ce sens, ils sont la vitrine de la coopération économique du Japon, et le peuple sénégalais leur a témoigné une grande reconnaissance et gratitude. Lors de l’évènement commémoratif, l'histoire des activités des équipes de coopération au Sénégal a été passée en revue et des histoires très émouvantes ont été racontées. C’était également très encourageant de voir les sept membres de la coopération qui travaillent actuellement au Sénégal en bonne santé. Tous avaient temporairement quitté le Sénégal à cause de Corona, mais selon la JICA, plus de 50 membres devraient venir au Sénégal à l'avenir. Je m'en réjouis.
Les 2 et 3 mars, nous nous sommes rendus dans le nord du Sénégal pour inspecter un champ de tomates cultivé par la société japonaise Kagome et le projet de la JICA visant à améliorer les techniques de culture du riz.
La région au nord de Saint-Louis est luxuriante et verte grâce au fleuve Sénégal et pleine d'eau d'irrigation, un spectacle reposant pour un Japonais qui a grandi dans un pays riche en eau comme le Japon. Le fleuve Sénégal est si plein d'eau propre qu'il brille d'une lueur verte, et les pélicans affluent au bord de l'eau, ce qui constitue un spectacle magnifique.
Dans les champs de Kagome, les tomates mûrissent et n'attendent que d'être récoltées. On dit qu'il y aura une autre récolte exceptionnelle cette année. Je suis heureux que les efforts de M. Morita et des autres cultivateurs aient permis d'obtenir de si belles tomates. Les rizières où le programme d'amélioration des techniques de culture du riz de la JICA est mis en œuvre sont vastes, et bien qu'il n'y ait pas eu de riz après la récolte, j'ai pensé que la vue des épis de riz poussant sur cette vaste terre devait être spectaculaire. Ici aussi, j'ai ressenti le Japon.
Tant la culture de tomates de Kagome que le projet de riziculture de la JICA ont été grandement appréciés par les villageois locaux. Je pensais que c'était le résultat du dévouement des fonctionnaires japonais qui sont entrés dans la région, ont mangé et dormi avec les villageois, ont travaillé avec eux et ont sincèrement soutenu leurs efforts pour améliorer leur vie. Comme les personnes de JOCV mentionnées ci-dessus, la coopération économique et les investissements japonais visent à améliorer les moyens de subsistance locaux en travaillant en étroite collaboration avec la population locale, et nous en avons vu un bon exemple ici. Ce fut une très bonne visite.
Pendant le week-end, des ateliers de manga ont été organisés à la gare de Dakar, enseignés par un professeur de l'université Kyoto Seika. Les mangas et animés japonais sont populaires au Sénégal, et notre mission pense que cette popularité des mangas et animés jouera un rôle majeur dans le renforcement des relations entre le Japon et le Sénégal. Lors des ateliers organisés le samedi et le dimanche, les amateurs d'animé sénégalais, des jeunes enfants aux étudiants universitaires, se sont réunis et ont travaillé avec enthousiasme sur leurs dessins. Les enfants ont eu du mal à manier les stylos plumes et les stylos pinceaux, auxquels ils n'étaient pas habitués, mais leur enthousiasme et leurs expressions sérieuses étaient tout de même impressionnants lorsqu'ils essayaient de terminer leurs propres créations. Le dimanche, le Ministre de l'économie, S.E.M Oulimata SARR, est venu avec son fils et a apprécié l'atelier. Par ailleurs, la fille du ministre est une autrice d'animation et a dessiné la couverture du SNS du mois de janvier passé.
Un événement visant à présenter la culture pop japonaise, comme les animés et les mangas, est prévu pour le mois de mai de cette année. Voir l'enthousiasme des enfants sénégalais qui ont participé à ces ateliers m'a convaincu du succès de ledit évènement.
Ce bulletin d'information comprend une contribution du consul général honoraire de Gambie au Japon, Ms. Jallow, basé à Nagoya. Ms. Jallow s'occupe depuis de nombreuses années des Sénégalais et autres Africains vivant au Japon. J’ai également visité son bureau et le restaurant africain de Nagoya lors de mon récent voyage au Japon. À la lecture de ses mémoires, il semble qu'elle ait connu des moments très difficiles lorsqu'elle est arrivée au Japon, mais elle n'a cessé de faire des efforts pour le Japon et l'Afrique depuis lors. Nous sommes époustouflés par son dévouement. Il parait que les Japonais qui ont travaillé au Sénégal et dans d'autres pays dans le cadre du programme JOCV viennent au restaurant africain qu'elle gère parce que la cuisine africaine leur manque. Si vous en avez l'occasion, rendez-lui visite.
La réception pour l'anniversaire de l'empereur aura lieu cette semaine. Maintenant que la Covid-19 s'est calmée, nous inviterons environ 300 personnes comme auparavant. Lors de cette réception, j'aimerais partager avec vous les perspectives d'avenir des relations sénégalo-japonaises.
Le mois de février a été un peu froid, mais le temps s'est récemment un peu réchauffé et est devenu plus agréable. Comment allez-vous ?
Le 23 février, la JICA a organisé une séance de débriefing pour les anciens boursiers de l'initiative ABE, et le 24 février a eu lieu, le 40e anniversaire de la JOCV.
L'initiative ABE est un projet qui vise à établir des relations avec des entreprises japonaises en acceptant des hommes d'affaires sénégalais et en les formant dans des entreprises japonaises pour acquérir des compétences et un savoir-faire. La signification de ce projet est très importante pour bon nombre d’entreprises japonaises, qui, grâce à ce programme ont la possibilité de s’implanter et de développer leur bisness au Sénégal avec l’apport des Sénégalais qu'ils ont rencontré dans le cadre de ce projet. L'initiative ABE existe depuis 10 ans le nombre de Sénégalais qui ont participé à ce programme sont au nombre de 71 personnes. La JICA assure la promotion du réseau et l'Ambassade fournie un soutien.
JOCV est actif au Sénégal depuis plus de 40 ans. Comme vous le savez, les membres de JOCV vivent au Sénégal et travaillent avec la population locale pour promouvoir des projets de coopération. En tant que pays en développement, les membres de JOCV ont dû faire face à de nombreuses difficultés, mais ils les ont surmontées grâce à leur jeunesse et leur énergie qui leur ont permis de poursuivre leurs activités. En ce sens, ils sont la vitrine de la coopération économique du Japon, et le peuple sénégalais leur a témoigné une grande reconnaissance et gratitude. Lors de l’évènement commémoratif, l'histoire des activités des équipes de coopération au Sénégal a été passée en revue et des histoires très émouvantes ont été racontées. C’était également très encourageant de voir les sept membres de la coopération qui travaillent actuellement au Sénégal en bonne santé. Tous avaient temporairement quitté le Sénégal à cause de Corona, mais selon la JICA, plus de 50 membres devraient venir au Sénégal à l'avenir. Je m'en réjouis.
Les 2 et 3 mars, nous nous sommes rendus dans le nord du Sénégal pour inspecter un champ de tomates cultivé par la société japonaise Kagome et le projet de la JICA visant à améliorer les techniques de culture du riz.
La région au nord de Saint-Louis est luxuriante et verte grâce au fleuve Sénégal et pleine d'eau d'irrigation, un spectacle reposant pour un Japonais qui a grandi dans un pays riche en eau comme le Japon. Le fleuve Sénégal est si plein d'eau propre qu'il brille d'une lueur verte, et les pélicans affluent au bord de l'eau, ce qui constitue un spectacle magnifique.
Dans les champs de Kagome, les tomates mûrissent et n'attendent que d'être récoltées. On dit qu'il y aura une autre récolte exceptionnelle cette année. Je suis heureux que les efforts de M. Morita et des autres cultivateurs aient permis d'obtenir de si belles tomates. Les rizières où le programme d'amélioration des techniques de culture du riz de la JICA est mis en œuvre sont vastes, et bien qu'il n'y ait pas eu de riz après la récolte, j'ai pensé que la vue des épis de riz poussant sur cette vaste terre devait être spectaculaire. Ici aussi, j'ai ressenti le Japon.
Tant la culture de tomates de Kagome que le projet de riziculture de la JICA ont été grandement appréciés par les villageois locaux. Je pensais que c'était le résultat du dévouement des fonctionnaires japonais qui sont entrés dans la région, ont mangé et dormi avec les villageois, ont travaillé avec eux et ont sincèrement soutenu leurs efforts pour améliorer leur vie. Comme les personnes de JOCV mentionnées ci-dessus, la coopération économique et les investissements japonais visent à améliorer les moyens de subsistance locaux en travaillant en étroite collaboration avec la population locale, et nous en avons vu un bon exemple ici. Ce fut une très bonne visite.
Pendant le week-end, des ateliers de manga ont été organisés à la gare de Dakar, enseignés par un professeur de l'université Kyoto Seika. Les mangas et animés japonais sont populaires au Sénégal, et notre mission pense que cette popularité des mangas et animés jouera un rôle majeur dans le renforcement des relations entre le Japon et le Sénégal. Lors des ateliers organisés le samedi et le dimanche, les amateurs d'animé sénégalais, des jeunes enfants aux étudiants universitaires, se sont réunis et ont travaillé avec enthousiasme sur leurs dessins. Les enfants ont eu du mal à manier les stylos plumes et les stylos pinceaux, auxquels ils n'étaient pas habitués, mais leur enthousiasme et leurs expressions sérieuses étaient tout de même impressionnants lorsqu'ils essayaient de terminer leurs propres créations. Le dimanche, le Ministre de l'économie, S.E.M Oulimata SARR, est venu avec son fils et a apprécié l'atelier. Par ailleurs, la fille du ministre est une autrice d'animation et a dessiné la couverture du SNS du mois de janvier passé.
Un événement visant à présenter la culture pop japonaise, comme les animés et les mangas, est prévu pour le mois de mai de cette année. Voir l'enthousiasme des enfants sénégalais qui ont participé à ces ateliers m'a convaincu du succès de ledit évènement.
Ce bulletin d'information comprend une contribution du consul général honoraire de Gambie au Japon, Ms. Jallow, basé à Nagoya. Ms. Jallow s'occupe depuis de nombreuses années des Sénégalais et autres Africains vivant au Japon. J’ai également visité son bureau et le restaurant africain de Nagoya lors de mon récent voyage au Japon. À la lecture de ses mémoires, il semble qu'elle ait connu des moments très difficiles lorsqu'elle est arrivée au Japon, mais elle n'a cessé de faire des efforts pour le Japon et l'Afrique depuis lors. Nous sommes époustouflés par son dévouement. Il parait que les Japonais qui ont travaillé au Sénégal et dans d'autres pays dans le cadre du programme JOCV viennent au restaurant africain qu'elle gère parce que la cuisine africaine leur manque. Si vous en avez l'occasion, rendez-lui visite.
La réception pour l'anniversaire de l'empereur aura lieu cette semaine. Maintenant que la Covid-19 s'est calmée, nous inviterons environ 300 personnes comme auparavant. Lors de cette réception, j'aimerais partager avec vous les perspectives d'avenir des relations sénégalo-japonaises.