Bulletin d'information électronique (Edition d'avril 2023)
2023/4/7
【Bulletin électrique de l’Ambassade du Japon, édition d’avril, publiée le 5 avril 2023】
◆ Table des matières ◆
1 Message de l’Ambassadeur IZAWA Osamu
2 Contribution
3 Activités de l’Ambassade
***********************
1 Message de l’Ambassadeur IZAWA Osamu
Le mois de mars a été marqué par des températures basses, mais la température a augmenté ces derniers jours et il fait un peu chaud et humide pendant la journée. Comment allez-vous tous ?
Le 9 mars, nous avons organisé la Réception pour la Fête nationale du Japon 2023. Cette année, nous avons pu ramener le nombre d'invités à l'échelle d'avant le Covid-19 et plus de 300 personnes étaient présentes. Dans le cadre de notre mission, nous avons demandé aux entreprises japonaises installées au Sénégal d'organiser une exposition d'entreprises, car nous avons estimé qu'il était important de promouvoir les relations amicales entre le Japon et le Sénégal à travers cette réception, et en particulier de profiter de cette occasion pour donner aux personnes de divers secteurs au Sénégal un sentiment de connexion avec le Japon. La réception, y compris l'exposition des entreprises, s'est bien déroulée et a été très appréciée par de nombreux participants.
Parmi les plats, le yakitori et les sushis ont été tellement appréciés, qu'il y avait une longue file d'attente. Nous nous sommes rendu compte que les sushis et le yakitori sont les plats japonais les plus populaires au Sénégal. Je fais la promotion du riz au curry parce que je pense que le riz au curry japonais a quelque chose en commun avec la cuisine sénégalaise, cependant les sénégalais, qui ne sont pas habitués au riz blanc japonais, ne le connaissent pas encore. En guise d'idée créative, nous envisageons d'utiliser du riz sénégalais local au lieu du riz blanc japonais.
Lors de la réception, M. Uozumi, qui enseigne la lutte à Thiès, a fait une démonstration de lutte sénégalaise avec un Sénégalais. Comme il s'agissait d'un vrai match, nous avons pu sentir l'esprit de ces deux personnes et c'était très puissant. Merci beaucoup, M. Uozumi.
Le 4 avril, j'ai assisté au défilé de la fête de l'indépendance du Sénégal. Cette année, il s'est déroulé sur la place nationale, comme avant le Covid-19, et l'ampleur était considérable, ce qui en a fait un événement solennel.
Au Japon, le défilé de la Journée des forces d'autodéfense est organisé par les forces d'autodéfense, mais au Sénégal, le défilé n'est pas seulement suivi par les militaires, mais aussi par des groupes civils tels que les représentants des communautés, les représentants des écoles et d'autres organes administratifs tels que la police et les pompiers. De nombreux enfants ont également participé aux groupes de représentants communautaires et scolaires, et les voir défiler fièrement m'a fait sourire. J’ai senti leur fierté et souhaité le meilleur pour les jeunes qui porteront le Sénégal à l'avenir. L'artillerie sénégalaise, les véhicules blindés et les unités de mitrailleuses ont également défilé en grand nombre et j'ai ressenti la forte volonté de l'administration d'assurer à tout prix la sécurité du Sénégal en Afrique de l'Ouest, où la situation instable perdure.
Le 14 mars, j’ai invité à ma résidence les principales entreprises japonaises opérant au Sénégal et mis en place un groupe de liaison des entreprises japonaises. Nous avons échangé des opinions et effectué des visites de terrain avec de nombreuses entreprises japonaises, et comme il existe certains problèmes communs auxquels elles sont confrontées, j’ai organisé cette réunion pour la première fois afin d'échanger des informations et de coordonner la manière de traiter avec le gouvernement sénégalais. Nous avons reçu de nombreux commentaires précieux, que nous utiliserons comme référence pour notre travail à l'Ambassade, et nous prévoyons de faire de cette réunion de liaison un événement régulier.
2 Contribution – Papa Magatte GUEYE, Président de l’Association Amitié Sénégalo-Nippone (ASENI)
Ma rencontre avec le Japon
Introduction
Vers la fin de l’année 1982, je tombe un jour sur une annonce de l'Ambassade du Japon au Sénégal dans le quotidien national « Le Soleil », faisant la publicité du recrutement d’étudiants sénégalais. J'ai soumis une candidature, j'ai réussi le test et je devais aller étudier au Japon en 1983. Il était prévu que je devais étudier la langue japonaise pendant environ six mois à l'Université des Langues Etrangères d'Osaka, puis faire des recherches en économie à l'Université Meiji de Tokyo pendant un an et demi. A cette époque, il y avait un programme d'échange entre l'université Meiji et l'université de Dakar et j'ai donc été envoyé à Meidai.
Auparavant, j'avais eu l'occasion de visiter l’Europe dans le cadre de courtes visites de travail d’une semaine environ mais c'était mon premier long voyage hors du continent africain. En effet, après avoir obtenu la maîtrise en sciences économiques, option administration des affaires à l'Université de Dakar, un diplôme en affaires économiques et le diplôme d’administrateur de l'École Nationale d'Administration du Sénégal, j'ai travaillé à partir de 1979 comme chef de la division Afrique - Asie - Pays de l'Est à la Direction de la Dette et des Investissements au Ministère de l'Economie et des Finances. En ce moment-là j’étais déjà marié depuis un peu plus d’un an et j’avais une fille de quelques mois. Il était prévu qu’elles me rejoindraient à Tokyo plus tard. J'avais 30 ans à l'époque.
J'ai quitté le Sénégal le 12 octobre 1983 pour aller au Japon. Comme il n'y avait pas de vol direct de l'Europe vers le Japon à cette époque, on m'a mis sur un vol Lufthansa vers Osaka via Düsseldorf, Bruxelles et Anchorage. Après un long voyage d'environ 48 heures, je suis arrivé à Osaka le 14 octobre. Ainsi, un groupe de jeunes étudiants japonais est venu m’accueillir à l'aéroport international d'Osaka et m'a conduit au dortoir des étudiants étrangers de l'Université des Langues Etrangères d'Osaka, où j'ai fait mes premiers pas dans l'apprentissage du Japonais. Ce fut aussi le début de la première rencontre concrète avec le Japon et le peuple japonais.
Rencontre avec le Japon
Mes premiers pas à Osaka ont été fascinants pour m'intégrer à la vie au Japon. Le dortoir était situé sur la colline de Mino City et avait une vue magnifique sur la nature et le paysage environnants. C'était un environnement facile à étudier. Même si c'était assez loin de la ville, le transport était pratique, je pouvais prendre un bus pour visiter Mino City, aller jusqu'à la gare la plus proche, puis prendre un train pour Umeda. La seule chose qui me dérangeait était mon alimentation. La nourriture à la cafétéria semblait trop sucrée et avait un goût très différent de notre nourriture épicée, nous avons donc dû d'abord découvrir la cuisine japonaise et nous habituer à son goût. Donc, je visitais Mino City, Umeda, etc., deux ou trois fois par semaine, à la recherche de plats que je pouvais manger.
Le 1er objectif était d’apprendre la langue et de comprendre la société japonaise. Nous étions une cinquantaine d’étudiants venant de plusieurs pays africains (un Soudanais, un Zambien et moi), asiatiques (Inde, Pakistan, Indonésie, Sri Lanka, Thaïlande, Birmanie, Philippines), européens (Angleterre, Allemagne, France, Belgique, Espagne, Tchécoslovaquie, Norvège) et américains (Etats-Unis, Canada, Brésil...). La culture et l’histoire japonaises nous étaient enseignées outre la langue. Tout cela donnait un melting pot riche qui favorisait les échanges entre étudiants, une large ouverture par rapport aux autres et une meilleure insertion sociale.
L’apprentissage de la langue
L’apprentissage de la langue était intensif et durait environ 6 mois. Il comprenait outre la culture et l’histoire de la société japonaise, l’éducation à la langue de façon générale : lecture et écriture (hiragana, katakana et kandji), conjugaison, grammaire et syntaxe, avec un accent sur l’expression orale. En plus d’une connaissance générale de la langue, le cours nous donnait une solide base pour approfondir et renforcer la maîtrise de la langue et notre capacité de l’utiliser dans le cadre des études de 3ème cycle universitaire au Japon.
Il y avait aussi les voyages d’études comme les visites à Hiroshima, Nara, etc. et les visites de fameuses entreprises comme Mazda, Hitachi, Nippon Kokan, etc., qui permettaient de découvrir, divers aspects culturels, historiques et économiques du Japon.
La vie au Japon
Ma vie au Japon a réellement commencé avec mon arrivée et mon séjour au campus des étudiants étrangers d’Osaka Gaidai avec la fréquentation d’étudiants d’autres nationalités et de toutes catégories, la plupart des travailleurs diplômés. Elle a continué aussi au hasard des rencontres avec de jeunes Japonais en particulier (écoliers et lycéens) curieux mais quelques fois peu enclins à nouer une petite conversation en langue étrangère. La vie à Tokyo était différente de ma vie calme d’étudiant et beaucoup plus rapide qu’à Osaka.
La vie à Tokyo
La vie à Tokyo était beaucoup plus rythmée par les déplacements par train (métro) entre le dortoir de Komaba, près de Shibuya, où je logeais à mon arrivée à Tokyo à la fin des études de langue à Osaka, et l’Université Meiji. Les cours de maîtrise étaient répartis entre cours magistraux des professeurs et des sortes de travaux dirigés appelés zemi avec les assistants. Il y avait également deux autres étudiants étrangers, un du Soudan, un Chinois et un Coréen. Une fois par semaine, des cours complémentaires de langue étaient donnés (4 heures) et un tuteur assigné pour fournir un appui spécialisé en langage économique (4 heures).
Outre ces enseignements, je menais ma recherche sous la supervision de mon professeur directeur de thèse dans l’objectif de rédiger une thèse Maîtrise en économie centrée sur l’intégration économique. Je faisais de la recherche principalement à la bibliothèque de l’université qui était vraiment bien garnie en ouvrages et aussi à la bibliothèque de l’Institut des Recherches Asiatiques et éventuellement au JETRO ou dans d’autres universités, instituts ou organisations.
En dehors de la vie d'étudiant chercheur, je pouvais étudier tranquillement a Komaba Kaikan où je pouvais fréquenter d’autres étudiants étrangers et le menu du resto était plus varié. J'ai pu aussi petit à petit découvrir la métropole de Tokyo, rencontrer d'autres personnes en dehors des limites de l'université et découvrir de nouveaux horizons. Notamment, j'avais pu contacter des cadres de la Banque Sumitomo et de la JICA qui m'avaient été recommandés par le conseiller de l'Ambassade du Japon. Ces deux personnes m'ont beaucoup aidé et m’ont donné un premier regard concret sur le monde professionnel japonais en m'invitant à diverses rencontres, etc.
Ainsi, j’ai pu rencontrer plusieurs personnes de haut rang dans plusieurs milieux professionnels et avoir des échanges fructueux qui m’ont ouvert diverses perspectives intellectuelles par rapport à mes recherches et aussi ma vision du Japon. J’ai pu aussi durant les deux années qui allaient suivre faire d’autres riches découvertes à travers des excursions ou voyages d’étude, des visites d’entreprises et des séminaires dans des instituts de recherche.
Entre-temps, j'avais déménagé de Komaba Kaikan et au mois de mai 1985, ma famille, épouse et fille, sont arrivées au Japon dans un appartement situe à Tsukishima près de Ginza Tokyo. Là, ma vie allait aussi littéralement changer avec ces développements et d’autres qui allaient surgir au fil du temps.
Mes études se poursuivaient bien et j’avais déjà pu soumettre 3 publications entre 1984 et 1985 et je poursuivais mes recherche tout en rédigeant mon mémoire de maitrise. En mars 1986, j’obtenais le diplôme de Maitrise en Economie de développement [Intégration économique et développement international]. Entretemps, l’Université avait décidé de m’accepter au cycle de doctorat et de faire prolonger la bourse.
De nouvelles rencontres allaient créer de nouvelles opportunités qui m'ont permis de travailler à temps partiel comme traducteur dans une cabinet de traduction et aussi chez des consultants et des entreprises qui travaillaient alors dans des projets au Sénégal. Mon épouse avait trouvé du travail à l’ambassade du Gabon et ma fille allait à l’école maternelle de Tsukiji qui était assez proche de la maison. Je pouvais donc poursuivre mes études tranquillement tout en permettant de travailler à temps partiel pour boucher les trous. Ce fût une période agréable où j’ai pu fréquenter les Sénégalais vivant au Japon, d’autres étrangers et japonais et aussi participer à divers évènements culturels (matsuri, hanami, ...) et aussi visiter des sites historiques...
En 1987, je déménageais à Koishikawa, un quartier paisible situé non loin de mon université, fameux pour ses fleurs de Sakura et les manèges de Korakuen. J’y ai séjourné jusqu’en 1989, année où devait se terminer la bourse alors que je n’avais pas encore soumis ma thèse. En effet, il n’y avait pas à l’époque de régime clairement défini pour le cycle de doctorat notamment en termes de durée.
Grâce à une connaissance, je pus rapidement trouver un travail au Centre de formation des Volontaires japonais de Hiroo où j’ai professé la langue anglaise pendant près de 6 mois avant de trouver un emploi permanent dans une entreprise de consultants spécialisée dans l’informatisation de la gestion. J’ai donc déménagé à Minamidai Nakano pour me rapprocher de mon lieu de travail. Puis j’ai continué la correction et la rédaction de ma thèse en relation avec mon directeur de thèse et son assistant tout en m’attelant à ma nouvelle profession d’analyste des systèmes au sein du département développement des systèmes.
Nous travaillions sur plusieurs projets dont des systèmes de marketing pour grandes surfaces mais la customisation du logiciel d’IBM de gestion de la production appelé MAPICS au profit d’une grande entreprise de fabrication de scies mécaniques qui avait acheté une usine en Angleterre, fût l’un des projets qui m’ont le plus marqué.
Je travaillais en équipe sous la direction du chef de département, avec ses deux adjoints rompus aux systèmes de gestion de la production, 2 assistantes et une équipe de programmeurs supervisés par un ingénieur des systèmes. La coordination était continue au sein de l’équipe ; il y avait des discussions régulières sur le travail à faire et l’avancement des tâches était suivi constamment.
La formation pratique aussi était continue dans le cadre du travail et en plus, j’étais souvent envoyé dans des séminaires de formation en conception et développement des systèmes de gestion de la production. Un expert MAPICS (consultant externe) me formait au système MAPICS régulièrement. Le système a pu ainsi être customisé au bout d’une dizaine de mois et installé avec succès dans la filiale anglaise.
Le travail n’a pas toujours été facile ou aisé. Il a fallu beaucoup d’efforts, de patience et de rigueur, de suivi et de persévérance pour respecter les délais et la qualité. C’était quelque fois de longues heures supplémentaires ou même de nuits blanches mais aussi la source de beaucoup de satisfaction. En outre, la firme était assez internationalisée car il y avait un Coréen, un Américain et beaucoup de cadres avaient une expérience de l’étranger. L’ambiance était bonne et favorisait les échanges.
En mars 1992, le diplôme de doctorat m’a été accordé après la soumission de ma thèse. Là aussi, la satisfaction a été grande vu les efforts consacrés et les difficultés rencontrées. J’ai décidé alors de rester au Japon et continuer ma profession.
Hélas, en 1992 mon père décéda et l’année suivante ma mère tomba malade. J’ai décidé alors de rentrer au Sénégal.
Retour au Sénégal
De retour au Sénégal en octobre 1993, j’ai commencé à travailler d’abord comme Assistant éditeur au Centre Canadien de Développement International de Dakar pour la publication d’un ouvrage bilingue (Anglais/Français) sur l’intégration économique en Afrique de l’ouest. Puis j’ai rejoint la JICA en tant que Consultant interne et comme Chargé de mission puis Conseiller du Représentant résident de juillet 1994 à mars 2005.
Entre-temps j’avais en 1997 formalisé mes activités en créant une entreprise d’étude, de consultation, d’interprétariat et de traduction, d’intermédiation et de relations publiques pour promouvoir les relations et les échanges entre le Japon et le Sénégal. Aussi, tout en continuant mes activités de consultant avec la JICA, j’ai étendu ces activités pour essayer de répondre aux besoins des organisations japonaises opérant au Sénégal et servir de pont entre le Sénégal et le Japon. A ce jour, beaucoup de réalisations ont été faites et je compte persévérer dans cette orientation en ce moment où de nouvelles perspectives apparaissent.
En 20 ans, de nombreux travaux ont été menés avec succès et non sans difficultés pour de nombreuses organisations japonaises dans les principaux domaines d’activité de notre bureau NSFI et un nombre important de clients publics et privés y compris des chaînes de télévision dans la production de documentaires notamment. Nous comptons nous fonder sur ces acquis pour améliorer, redéployer nos services pour accompagner et subvenir aux nouveaux besoins de la coopération entre nos deux pays.
De nouvelles opportunités s’ouvrent suite au virus COVID19 et à l’évolution actuelle du Sénégal et nous espérons pouvoir participer et contribuer au développement du flux des échanges divers en tant que maillon du pont reliant le Japon au Sénégal.
Conclusion
En 1995, j’avais participé à la création d’une association de promotion de l’amitié entre le Sénégal et le Japon appelée Association Amitié Sénégalo-Nippone (ASENI). J’en suis devenu le président récemment et je compte dévouer tous mes efforts pour son renforcement et sa promotion. En effet, après 10 ans de séjour au Japon et 30 ans de collaboration professionnelle avec le Japon, mon objectif reste toujours la consolidation des relations amicales et fructueuses entre nos deux peuples en utilisant toute l’expérience et tous les acquis accumulés à ce jour.
Je pense qu’il est de notre devoir de faire appel à toutes les personnes intéressées par le Japon et toutes les ressources humaines formées au Japon pour renforcer les relations amicales et mutuellement fructueuses entre nos deux peuples.
3 Activités de l’Ambassade du Japon
○Cérémonie d’inauguration du programme d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine
Le 2 mars, l’Ambassadeur IZAWA a participé à la cérémonie d’inauguration du projet de construction et de réhabilitation d’un centre d’accueil pour les femmes et les filles victimes de violences à Notto dans la région de Thiès, dans le cadre d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01092.html
○La Cérémonie de Remise du Certificat d’Honneur du Ministre des Affaires étrangères du Japon 2022 à SEMme le Ministre d’Etat Awa Marie COLL SECK
Le 9 mars 2023, la cérémonie de remise du Certificat d’Honneur du Ministre des Affaires étrangères du Japon 2022 à S. E. Mme Awa Marie COLL SECK, Ministre d’Etat du Sénégal, s'est tenue à la résidence de l'Ambassadeur du Japon à Dakar, en présence des éminents invités.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01100.html
○Réception pour la Fête nationale du Japon 2023
A l’occasion de la Fête nationale du Japon, S.E.M. IZAWA Osamu, Ambassadeur du Japon au Sénégal, a organisé une réception en sa Résidence, le 9 mars 2023.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01101.html
○Tournée de presse dans les domaines de partenariat public-privé et de l’agriculture
L’Ambassade du Japon au Sénégal a organisé une tournée de presse les 2 et 3 mars 2023, sur la coopération du Japon au Sénégal, dans le domaine de l’agriculture.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01103.html
○Cérémonie de signature du programme d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine
Le 17 mars, à l’Ambassade du Japon, l’Ambassadeur IZAWA a participé à la cérémonie de projet de l’aménagement des équipements de système solaire pour l’agriculture dans la commune de Mbolo Birane, dans le cadre d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01104.html
○Réception pour des anciens boursiers
Le 18 mars, l’Ambassade a organisé une réception pour les anciens boursiers. Les participants ont discuté sur la perspective de l’étude au Japon par les étudiants sénégalais.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01110.html
○Cérémonie de remise des Prix du 35ème Concours de Haïku
La 35ème édition du Concours de Haïku, organisé par l’Ambassade du Japon au Sénégal avec les soutiens d’Air France et des hôtels King Fahd Palace, Radisson Blu et Pullman, vient de connaître ses heureux lauréats. Le 21 mars 2023, la cérémonie de remise des Prix s’est tenue à la résidence de l’Ambassadeur du Japon au Sénégal.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01124.html
◆ Table des matières ◆
1 Message de l’Ambassadeur IZAWA Osamu
2 Contribution
3 Activités de l’Ambassade
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1 Message de l’Ambassadeur IZAWA Osamu
Le mois de mars a été marqué par des températures basses, mais la température a augmenté ces derniers jours et il fait un peu chaud et humide pendant la journée. Comment allez-vous tous ?
Le 9 mars, nous avons organisé la Réception pour la Fête nationale du Japon 2023. Cette année, nous avons pu ramener le nombre d'invités à l'échelle d'avant le Covid-19 et plus de 300 personnes étaient présentes. Dans le cadre de notre mission, nous avons demandé aux entreprises japonaises installées au Sénégal d'organiser une exposition d'entreprises, car nous avons estimé qu'il était important de promouvoir les relations amicales entre le Japon et le Sénégal à travers cette réception, et en particulier de profiter de cette occasion pour donner aux personnes de divers secteurs au Sénégal un sentiment de connexion avec le Japon. La réception, y compris l'exposition des entreprises, s'est bien déroulée et a été très appréciée par de nombreux participants.
Parmi les plats, le yakitori et les sushis ont été tellement appréciés, qu'il y avait une longue file d'attente. Nous nous sommes rendu compte que les sushis et le yakitori sont les plats japonais les plus populaires au Sénégal. Je fais la promotion du riz au curry parce que je pense que le riz au curry japonais a quelque chose en commun avec la cuisine sénégalaise, cependant les sénégalais, qui ne sont pas habitués au riz blanc japonais, ne le connaissent pas encore. En guise d'idée créative, nous envisageons d'utiliser du riz sénégalais local au lieu du riz blanc japonais.
Lors de la réception, M. Uozumi, qui enseigne la lutte à Thiès, a fait une démonstration de lutte sénégalaise avec un Sénégalais. Comme il s'agissait d'un vrai match, nous avons pu sentir l'esprit de ces deux personnes et c'était très puissant. Merci beaucoup, M. Uozumi.
Le 4 avril, j'ai assisté au défilé de la fête de l'indépendance du Sénégal. Cette année, il s'est déroulé sur la place nationale, comme avant le Covid-19, et l'ampleur était considérable, ce qui en a fait un événement solennel.
Au Japon, le défilé de la Journée des forces d'autodéfense est organisé par les forces d'autodéfense, mais au Sénégal, le défilé n'est pas seulement suivi par les militaires, mais aussi par des groupes civils tels que les représentants des communautés, les représentants des écoles et d'autres organes administratifs tels que la police et les pompiers. De nombreux enfants ont également participé aux groupes de représentants communautaires et scolaires, et les voir défiler fièrement m'a fait sourire. J’ai senti leur fierté et souhaité le meilleur pour les jeunes qui porteront le Sénégal à l'avenir. L'artillerie sénégalaise, les véhicules blindés et les unités de mitrailleuses ont également défilé en grand nombre et j'ai ressenti la forte volonté de l'administration d'assurer à tout prix la sécurité du Sénégal en Afrique de l'Ouest, où la situation instable perdure.
Le 14 mars, j’ai invité à ma résidence les principales entreprises japonaises opérant au Sénégal et mis en place un groupe de liaison des entreprises japonaises. Nous avons échangé des opinions et effectué des visites de terrain avec de nombreuses entreprises japonaises, et comme il existe certains problèmes communs auxquels elles sont confrontées, j’ai organisé cette réunion pour la première fois afin d'échanger des informations et de coordonner la manière de traiter avec le gouvernement sénégalais. Nous avons reçu de nombreux commentaires précieux, que nous utiliserons comme référence pour notre travail à l'Ambassade, et nous prévoyons de faire de cette réunion de liaison un événement régulier.
2 Contribution – Papa Magatte GUEYE, Président de l’Association Amitié Sénégalo-Nippone (ASENI)
Ma rencontre avec le Japon
Introduction
Vers la fin de l’année 1982, je tombe un jour sur une annonce de l'Ambassade du Japon au Sénégal dans le quotidien national « Le Soleil », faisant la publicité du recrutement d’étudiants sénégalais. J'ai soumis une candidature, j'ai réussi le test et je devais aller étudier au Japon en 1983. Il était prévu que je devais étudier la langue japonaise pendant environ six mois à l'Université des Langues Etrangères d'Osaka, puis faire des recherches en économie à l'Université Meiji de Tokyo pendant un an et demi. A cette époque, il y avait un programme d'échange entre l'université Meiji et l'université de Dakar et j'ai donc été envoyé à Meidai.
Auparavant, j'avais eu l'occasion de visiter l’Europe dans le cadre de courtes visites de travail d’une semaine environ mais c'était mon premier long voyage hors du continent africain. En effet, après avoir obtenu la maîtrise en sciences économiques, option administration des affaires à l'Université de Dakar, un diplôme en affaires économiques et le diplôme d’administrateur de l'École Nationale d'Administration du Sénégal, j'ai travaillé à partir de 1979 comme chef de la division Afrique - Asie - Pays de l'Est à la Direction de la Dette et des Investissements au Ministère de l'Economie et des Finances. En ce moment-là j’étais déjà marié depuis un peu plus d’un an et j’avais une fille de quelques mois. Il était prévu qu’elles me rejoindraient à Tokyo plus tard. J'avais 30 ans à l'époque.
J'ai quitté le Sénégal le 12 octobre 1983 pour aller au Japon. Comme il n'y avait pas de vol direct de l'Europe vers le Japon à cette époque, on m'a mis sur un vol Lufthansa vers Osaka via Düsseldorf, Bruxelles et Anchorage. Après un long voyage d'environ 48 heures, je suis arrivé à Osaka le 14 octobre. Ainsi, un groupe de jeunes étudiants japonais est venu m’accueillir à l'aéroport international d'Osaka et m'a conduit au dortoir des étudiants étrangers de l'Université des Langues Etrangères d'Osaka, où j'ai fait mes premiers pas dans l'apprentissage du Japonais. Ce fut aussi le début de la première rencontre concrète avec le Japon et le peuple japonais.
Rencontre avec le Japon
Mes premiers pas à Osaka ont été fascinants pour m'intégrer à la vie au Japon. Le dortoir était situé sur la colline de Mino City et avait une vue magnifique sur la nature et le paysage environnants. C'était un environnement facile à étudier. Même si c'était assez loin de la ville, le transport était pratique, je pouvais prendre un bus pour visiter Mino City, aller jusqu'à la gare la plus proche, puis prendre un train pour Umeda. La seule chose qui me dérangeait était mon alimentation. La nourriture à la cafétéria semblait trop sucrée et avait un goût très différent de notre nourriture épicée, nous avons donc dû d'abord découvrir la cuisine japonaise et nous habituer à son goût. Donc, je visitais Mino City, Umeda, etc., deux ou trois fois par semaine, à la recherche de plats que je pouvais manger.
Le 1er objectif était d’apprendre la langue et de comprendre la société japonaise. Nous étions une cinquantaine d’étudiants venant de plusieurs pays africains (un Soudanais, un Zambien et moi), asiatiques (Inde, Pakistan, Indonésie, Sri Lanka, Thaïlande, Birmanie, Philippines), européens (Angleterre, Allemagne, France, Belgique, Espagne, Tchécoslovaquie, Norvège) et américains (Etats-Unis, Canada, Brésil...). La culture et l’histoire japonaises nous étaient enseignées outre la langue. Tout cela donnait un melting pot riche qui favorisait les échanges entre étudiants, une large ouverture par rapport aux autres et une meilleure insertion sociale.
L’apprentissage de la langue
L’apprentissage de la langue était intensif et durait environ 6 mois. Il comprenait outre la culture et l’histoire de la société japonaise, l’éducation à la langue de façon générale : lecture et écriture (hiragana, katakana et kandji), conjugaison, grammaire et syntaxe, avec un accent sur l’expression orale. En plus d’une connaissance générale de la langue, le cours nous donnait une solide base pour approfondir et renforcer la maîtrise de la langue et notre capacité de l’utiliser dans le cadre des études de 3ème cycle universitaire au Japon.
Il y avait aussi les voyages d’études comme les visites à Hiroshima, Nara, etc. et les visites de fameuses entreprises comme Mazda, Hitachi, Nippon Kokan, etc., qui permettaient de découvrir, divers aspects culturels, historiques et économiques du Japon.
La vie au Japon
Ma vie au Japon a réellement commencé avec mon arrivée et mon séjour au campus des étudiants étrangers d’Osaka Gaidai avec la fréquentation d’étudiants d’autres nationalités et de toutes catégories, la plupart des travailleurs diplômés. Elle a continué aussi au hasard des rencontres avec de jeunes Japonais en particulier (écoliers et lycéens) curieux mais quelques fois peu enclins à nouer une petite conversation en langue étrangère. La vie à Tokyo était différente de ma vie calme d’étudiant et beaucoup plus rapide qu’à Osaka.
La vie à Tokyo
La vie à Tokyo était beaucoup plus rythmée par les déplacements par train (métro) entre le dortoir de Komaba, près de Shibuya, où je logeais à mon arrivée à Tokyo à la fin des études de langue à Osaka, et l’Université Meiji. Les cours de maîtrise étaient répartis entre cours magistraux des professeurs et des sortes de travaux dirigés appelés zemi avec les assistants. Il y avait également deux autres étudiants étrangers, un du Soudan, un Chinois et un Coréen. Une fois par semaine, des cours complémentaires de langue étaient donnés (4 heures) et un tuteur assigné pour fournir un appui spécialisé en langage économique (4 heures).
Outre ces enseignements, je menais ma recherche sous la supervision de mon professeur directeur de thèse dans l’objectif de rédiger une thèse Maîtrise en économie centrée sur l’intégration économique. Je faisais de la recherche principalement à la bibliothèque de l’université qui était vraiment bien garnie en ouvrages et aussi à la bibliothèque de l’Institut des Recherches Asiatiques et éventuellement au JETRO ou dans d’autres universités, instituts ou organisations.
En dehors de la vie d'étudiant chercheur, je pouvais étudier tranquillement a Komaba Kaikan où je pouvais fréquenter d’autres étudiants étrangers et le menu du resto était plus varié. J'ai pu aussi petit à petit découvrir la métropole de Tokyo, rencontrer d'autres personnes en dehors des limites de l'université et découvrir de nouveaux horizons. Notamment, j'avais pu contacter des cadres de la Banque Sumitomo et de la JICA qui m'avaient été recommandés par le conseiller de l'Ambassade du Japon. Ces deux personnes m'ont beaucoup aidé et m’ont donné un premier regard concret sur le monde professionnel japonais en m'invitant à diverses rencontres, etc.
Ainsi, j’ai pu rencontrer plusieurs personnes de haut rang dans plusieurs milieux professionnels et avoir des échanges fructueux qui m’ont ouvert diverses perspectives intellectuelles par rapport à mes recherches et aussi ma vision du Japon. J’ai pu aussi durant les deux années qui allaient suivre faire d’autres riches découvertes à travers des excursions ou voyages d’étude, des visites d’entreprises et des séminaires dans des instituts de recherche.
Entre-temps, j'avais déménagé de Komaba Kaikan et au mois de mai 1985, ma famille, épouse et fille, sont arrivées au Japon dans un appartement situe à Tsukishima près de Ginza Tokyo. Là, ma vie allait aussi littéralement changer avec ces développements et d’autres qui allaient surgir au fil du temps.
Mes études se poursuivaient bien et j’avais déjà pu soumettre 3 publications entre 1984 et 1985 et je poursuivais mes recherche tout en rédigeant mon mémoire de maitrise. En mars 1986, j’obtenais le diplôme de Maitrise en Economie de développement [Intégration économique et développement international]. Entretemps, l’Université avait décidé de m’accepter au cycle de doctorat et de faire prolonger la bourse.
De nouvelles rencontres allaient créer de nouvelles opportunités qui m'ont permis de travailler à temps partiel comme traducteur dans une cabinet de traduction et aussi chez des consultants et des entreprises qui travaillaient alors dans des projets au Sénégal. Mon épouse avait trouvé du travail à l’ambassade du Gabon et ma fille allait à l’école maternelle de Tsukiji qui était assez proche de la maison. Je pouvais donc poursuivre mes études tranquillement tout en permettant de travailler à temps partiel pour boucher les trous. Ce fût une période agréable où j’ai pu fréquenter les Sénégalais vivant au Japon, d’autres étrangers et japonais et aussi participer à divers évènements culturels (matsuri, hanami, ...) et aussi visiter des sites historiques...
En 1987, je déménageais à Koishikawa, un quartier paisible situé non loin de mon université, fameux pour ses fleurs de Sakura et les manèges de Korakuen. J’y ai séjourné jusqu’en 1989, année où devait se terminer la bourse alors que je n’avais pas encore soumis ma thèse. En effet, il n’y avait pas à l’époque de régime clairement défini pour le cycle de doctorat notamment en termes de durée.
Grâce à une connaissance, je pus rapidement trouver un travail au Centre de formation des Volontaires japonais de Hiroo où j’ai professé la langue anglaise pendant près de 6 mois avant de trouver un emploi permanent dans une entreprise de consultants spécialisée dans l’informatisation de la gestion. J’ai donc déménagé à Minamidai Nakano pour me rapprocher de mon lieu de travail. Puis j’ai continué la correction et la rédaction de ma thèse en relation avec mon directeur de thèse et son assistant tout en m’attelant à ma nouvelle profession d’analyste des systèmes au sein du département développement des systèmes.
Nous travaillions sur plusieurs projets dont des systèmes de marketing pour grandes surfaces mais la customisation du logiciel d’IBM de gestion de la production appelé MAPICS au profit d’une grande entreprise de fabrication de scies mécaniques qui avait acheté une usine en Angleterre, fût l’un des projets qui m’ont le plus marqué.
Je travaillais en équipe sous la direction du chef de département, avec ses deux adjoints rompus aux systèmes de gestion de la production, 2 assistantes et une équipe de programmeurs supervisés par un ingénieur des systèmes. La coordination était continue au sein de l’équipe ; il y avait des discussions régulières sur le travail à faire et l’avancement des tâches était suivi constamment.
La formation pratique aussi était continue dans le cadre du travail et en plus, j’étais souvent envoyé dans des séminaires de formation en conception et développement des systèmes de gestion de la production. Un expert MAPICS (consultant externe) me formait au système MAPICS régulièrement. Le système a pu ainsi être customisé au bout d’une dizaine de mois et installé avec succès dans la filiale anglaise.
Le travail n’a pas toujours été facile ou aisé. Il a fallu beaucoup d’efforts, de patience et de rigueur, de suivi et de persévérance pour respecter les délais et la qualité. C’était quelque fois de longues heures supplémentaires ou même de nuits blanches mais aussi la source de beaucoup de satisfaction. En outre, la firme était assez internationalisée car il y avait un Coréen, un Américain et beaucoup de cadres avaient une expérience de l’étranger. L’ambiance était bonne et favorisait les échanges.
En mars 1992, le diplôme de doctorat m’a été accordé après la soumission de ma thèse. Là aussi, la satisfaction a été grande vu les efforts consacrés et les difficultés rencontrées. J’ai décidé alors de rester au Japon et continuer ma profession.
Hélas, en 1992 mon père décéda et l’année suivante ma mère tomba malade. J’ai décidé alors de rentrer au Sénégal.
Retour au Sénégal
De retour au Sénégal en octobre 1993, j’ai commencé à travailler d’abord comme Assistant éditeur au Centre Canadien de Développement International de Dakar pour la publication d’un ouvrage bilingue (Anglais/Français) sur l’intégration économique en Afrique de l’ouest. Puis j’ai rejoint la JICA en tant que Consultant interne et comme Chargé de mission puis Conseiller du Représentant résident de juillet 1994 à mars 2005.
Entre-temps j’avais en 1997 formalisé mes activités en créant une entreprise d’étude, de consultation, d’interprétariat et de traduction, d’intermédiation et de relations publiques pour promouvoir les relations et les échanges entre le Japon et le Sénégal. Aussi, tout en continuant mes activités de consultant avec la JICA, j’ai étendu ces activités pour essayer de répondre aux besoins des organisations japonaises opérant au Sénégal et servir de pont entre le Sénégal et le Japon. A ce jour, beaucoup de réalisations ont été faites et je compte persévérer dans cette orientation en ce moment où de nouvelles perspectives apparaissent.
En 20 ans, de nombreux travaux ont été menés avec succès et non sans difficultés pour de nombreuses organisations japonaises dans les principaux domaines d’activité de notre bureau NSFI et un nombre important de clients publics et privés y compris des chaînes de télévision dans la production de documentaires notamment. Nous comptons nous fonder sur ces acquis pour améliorer, redéployer nos services pour accompagner et subvenir aux nouveaux besoins de la coopération entre nos deux pays.
De nouvelles opportunités s’ouvrent suite au virus COVID19 et à l’évolution actuelle du Sénégal et nous espérons pouvoir participer et contribuer au développement du flux des échanges divers en tant que maillon du pont reliant le Japon au Sénégal.
Conclusion
En 1995, j’avais participé à la création d’une association de promotion de l’amitié entre le Sénégal et le Japon appelée Association Amitié Sénégalo-Nippone (ASENI). J’en suis devenu le président récemment et je compte dévouer tous mes efforts pour son renforcement et sa promotion. En effet, après 10 ans de séjour au Japon et 30 ans de collaboration professionnelle avec le Japon, mon objectif reste toujours la consolidation des relations amicales et fructueuses entre nos deux peuples en utilisant toute l’expérience et tous les acquis accumulés à ce jour.
Je pense qu’il est de notre devoir de faire appel à toutes les personnes intéressées par le Japon et toutes les ressources humaines formées au Japon pour renforcer les relations amicales et mutuellement fructueuses entre nos deux peuples.
3 Activités de l’Ambassade du Japon
○Cérémonie d’inauguration du programme d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine
Le 2 mars, l’Ambassadeur IZAWA a participé à la cérémonie d’inauguration du projet de construction et de réhabilitation d’un centre d’accueil pour les femmes et les filles victimes de violences à Notto dans la région de Thiès, dans le cadre d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01092.html
○La Cérémonie de Remise du Certificat d’Honneur du Ministre des Affaires étrangères du Japon 2022 à SEMme le Ministre d’Etat Awa Marie COLL SECK
Le 9 mars 2023, la cérémonie de remise du Certificat d’Honneur du Ministre des Affaires étrangères du Japon 2022 à S. E. Mme Awa Marie COLL SECK, Ministre d’Etat du Sénégal, s'est tenue à la résidence de l'Ambassadeur du Japon à Dakar, en présence des éminents invités.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01100.html
○Réception pour la Fête nationale du Japon 2023
A l’occasion de la Fête nationale du Japon, S.E.M. IZAWA Osamu, Ambassadeur du Japon au Sénégal, a organisé une réception en sa Résidence, le 9 mars 2023.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01101.html
○Tournée de presse dans les domaines de partenariat public-privé et de l’agriculture
L’Ambassade du Japon au Sénégal a organisé une tournée de presse les 2 et 3 mars 2023, sur la coopération du Japon au Sénégal, dans le domaine de l’agriculture.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01103.html
○Cérémonie de signature du programme d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine
Le 17 mars, à l’Ambassade du Japon, l’Ambassadeur IZAWA a participé à la cérémonie de projet de l’aménagement des équipements de système solaire pour l’agriculture dans la commune de Mbolo Birane, dans le cadre d’assistance aux projets locaux relatifs à la sécurité humaine.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01104.html
○Réception pour des anciens boursiers
Le 18 mars, l’Ambassade a organisé une réception pour les anciens boursiers. Les participants ont discuté sur la perspective de l’étude au Japon par les étudiants sénégalais.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01110.html
○Cérémonie de remise des Prix du 35ème Concours de Haïku
La 35ème édition du Concours de Haïku, organisé par l’Ambassade du Japon au Sénégal avec les soutiens d’Air France et des hôtels King Fahd Palace, Radisson Blu et Pullman, vient de connaître ses heureux lauréats. Le 21 mars 2023, la cérémonie de remise des Prix s’est tenue à la résidence de l’Ambassadeur du Japon au Sénégal.
https://www.sn.emb-japan.go.jp/itpr_ja/11_000001_01124.html